Les séminaires de formation

Prochains séminaires de formation

Les séminaires sont animés par des intervenants et des formateurs proposés par l’association.

Séminaire de recherche et de formation. Le groupe de l’unité duelle

Samedi 25 mai 2024

En mixte : Présentiel 18 rue de Varenne à Paris et ZOOM
Avec E. Darchis, AL. Diet, H. Bartoli, M. Bureau, M. Fruitet, M. S Kalogeropoulos, F. Lamm, V. Lopez Minotti et al

Le groupe de l’unité duelle

 « L’unité duelle comme notion psychanalytique, anasémie, désigne notre incapacité native, l’inhibition de l’instinct de cramponnement (ou d’agrippement) dans l’espèce humaine de sorte que le point de départ, la réalité humaine, c’est ce qui n’est pas, ce qui manque à l’instinct du petit d’homme » Nachin C., 2001.

« Dans le jeu, qui a également une fonction symbolique, le plaisir de cette création de soi et de la mise en scène des séparations est évident » Bollaert S., Schwalberg E., 2006.

Argument

« L’unité duelle n’est pas un stade, mais un constant processus de création de soi…

D’ailleurs, si on peut décrire l’unité duelle dans ce couple particulier mère-enfant, l’unité duelle est aussi agissante dans la topique du sujet psychique – « L’enfant tire sa topique de celle de sa mère » – dans toutes les situations de passage et de transition, dans les situations de traumatisme… », Stéphane Bollaert, 2006.

Nous pourrions dire aussi que l’enfant tire sa topique de l’horizon du groupe familial.

Ce processus implique le refoulement de l’inconscient de la mère (ou du groupe d’origine) et il serait peut-être l’équivalent du refoulement primaire.

Les mots cryptiques de la mère ou du groupe famille qui n’ont pas acquis de représentations ou de traces psychiques, réapparaîtront comme des corps étrangers dans la topique du sujet.

L’unité duelle serait elle le « concept généalogique par excellence » comme l’affirment N. Abraham et M. Torok ?

Avec la participation de : E. Darchis, (Formatrice), S. Ben Hamed, AL. Diet, V. Lopez Minotti, H. Bartoli, MS. Kalogéropoulos, F. Lamm, et al.

Programme

Matinée de 9h à 12h

9h : Accueil
9h15 : Introduction par Elisabeth DARCHIS 9h30-10h30 : Frédéric TORDO (20’)
Définition du concept d’Unité duelle selon Nicolas Abraham et Maria Torok
Modérateur : Philippe REFABERT Discussion

Pause 10h30-11h

11h12h : Véronique LOPEZ MINOTTI (20’)
Clinique de l’unité duelle dans la famille
Modératrice : Anne Lise DIET – Discussion

12h : Pause Repas 

Après midi de 14h à 17h

14h-15h : Souad BEN HAMED (20’)
Unité duelle et séduction narcissique
Modérateur : Henri BARTOLI – Discussion

15h-15h45h : Pause et librairie

15h45h- 16h45h : Marie-Suzanne
KALOGEROPOULOS (20’)
« Rêvélateur » : Le Rêve comme indice privilégié de l’Unité Duelle.
Modératrice : Françoise LAMM  

16h45h- 17h : Conclusions

17h – 18h : AG de l’AENAMT

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Archives des séminaires de formation et de recherche

Séminaire du samedi 13 mai 2023

En mixte : Présentiel 18 rue de Varenne à Paris et ZOOM

LE VERBIER DE L’HOMME AUX LOUPS
Énigmes et langages

« Je rêvais qu’il faisait nuit et j’étais couché dans mon lit… brusquement la fenêtre s’ouvre…et je vois avec grand effroi que sur le grand noyer quelques loups blancs sont assis »
(L’homme aux loups, Freud, 1918)

Avec E. Darchis, AL. Diet, H. Bartoli, M. Bureau, M. Fruitet, M. S Kalogeropoulos, F. Lamm, V. Lopez Minotti et al

Le cas de Sergeï Constantinovitch Pankejeff est entré dans l’histoire de la psychanalyse sous le nom de L’Homme aux loups, l’un des cas les plus paradigmatiques rédigé par Freud.

Sergeï Pankejeff, l’homme aux loups, s’est rendu au cabinet de Freud à l’âge de 23 ans entre 1910 à 1914. Le patient né en Ukraine venait de Russie. Il était le fils d’une femme très préoccupée par sa santé physique, et d’un homme souffrant hyperactif et dépressif. Un de ses oncles paternels souffrait de paranoïa et vivait comme un sauvage parmi les animaux ; un de ses cousins avait également des illusions de persécution. Quand Sergeï a 15 ans, sa sœur unique, plus âgée de deux ans, se suicide. Plus tard, le père de Sergei mit fin à ses jours à son tour. En résumé, l’histoire de cet homme était très complexe.

Vers l’âge de 17 ans, Pankejeff connût plusieurs épisodes dépressifs et fût interné. On lui diagnostiqua des troubles maniaco-dépressifs et il développa de graves problèmes de santé physique. Lorsqu’il arriva à sa consultation avec Freud, il était très faible. Ce fût grâce à un rêve de Sergeï impliquant des loups que le cas fût baptisé L’homme aux loups. En réalité, le patient avait fait ce rêve à l’âge de 4 ans et demi. Or, cela lui laissa une forte impression tout au long de sa vie.

La reprise de ce cas en 1976 par N. Abraham et M. Torok dans leur ouvrage Le Verbier de l’Homme aux loups va être saluée comme révolutionnaire, véritable réélaboration du champ psychanalytique. N. Rand écrit : « Exhumé, extrait de sa crypte profonde, surchargé de signes, ce texte monumental est trainé vers la lumière, exposé à une lecture dont l’audace et l’efficacité se mesurent l’une à l’autre. »

Programme

Matinée de 9h à 12h30

9h : Accueil des participants

9h15 : Introduction

9h30-10h15 : Anne Lise DIET
Introduction à l’œuvre de Nicolas Abraham et Maria Torok dans Le Verbier de l’homme aux loups

10h15- 11h: Elisabeth DARCHIS
Définition du transgénérationnel en écho avec l’inceste dans la famille de l’homme aux loups

Pause 11h -11H30

11h30 12h15 : Véronique LOPEZ MINOTTI
La bouche vide des mots
Discutant : Matthieu BUREAU
Discussion avec les participants

12h30 : Pause Repas

Après midi de 14h à 17h

14h-14h45: Henri BARTOLI
Intrigante manière de dire : l’insolite dans le discours des patients à la lumière du Verbier

14h45 15H30 Marie Suzanne KALOGEROPOULOS
Polyglottisme et déconstruction dans la clinique de la crypte

15h 30-16h : Pause

16h-16h45 : Françoise LAMM
La novlangue aujourd’hui

Discutant de l’après midi :
Michel FRUITET

Discussion avec les participants

Séminaire du samedi 21 mai 2022

est en mixte : Présentiel 18 rue de Varennes à Paris et ZOOM

REVES ET CAUCHEMARS
SELON LES THEORIES D’ABRAHAM ET TOROK

avec E. Darchis, S. Bollaert, M. S Kalogeropoulos, M. Fruitet, F. Lamm, V. Lopez Minotti, S. Ben Hamed, F. Tordo. AL. Diet et al

« Il y a des rêves qui mettent en scène des tentatives d’auto-guérison » pour chercher à insérer « les parties mortes de soi, les lacunes du moi dans la continuité de la vie psychique » (Maria Torok : Une vie avec la psychanalyse, 2002)

Les images et les mots évoqués sont ici ceux dont il a été impossible d’actualiser le sens ; ils sont des fragments oniriques qui signalent l’inclusion… Ils évoquent l’affect crée par les secrets de famille… Comment être à l’écoute de la dynamique et des paroles de ces personnages secrets ou des fantômes installés dans la topique du sujet ou de la famille ? La symbolique freudienne sert d’écran pour masquer la signification traumatique. L’interprétation ne semble pas trouver sa place. Alors quel espace l’analyste peut-il occuper face à ces communications incompréhensibles, parfois inaccessibles et qui manquent de serrures. Comment accompagner le désir du rêve qui est celui d’élaborer des affects aveugles ?

Notre journée a approché ces rêves et ces cauchemars selon M. Torok et N. Abraham

Programme

Matinée de 9h15 à 12h30

9h15 : Accueil des participants

9h30 : Introduction par Elisabeth Darchis

9h45-10h30 : Stéphane BOLLAERT

Quelques citations sur le rêve avec Abraham/Torok

10h30- 11h15 : Elisabeth DARCHIS

Polyphonie des cauchemars entre analyste et patients

Pause :11H30 11H45

 

11h45 12h30 : Anne Lise DIET

La passivation en question

Discutants de la matinée : V. Lopez Minotti

 

12h30 : Pause repas

Après midi de 14h à 17h

14h-14h45 : Souad BEN HAMED

Le rêve ou le cauchemar éveillé

14h45 15H30 Marie Suzanne KALOGEROPOULOS

Rêve en acte de l’unité duelle

15h 30-16h : Pause

 

16h-16h45 : Michel FRUITET

Rêves dans une thérapie d’enfant

Discutante de l’après midi : F. Lamm

16h45-17h : Conclusions

Séminaire du Samedi 29 mai 2021 via ZOOM

Le temps des fantômes en périnatalité
Selon l’apport de Nicolas ABRAHAM
et de Maria TOROK

Bébés et fantômes, déni de grossesse et ancêtres, psychoses puerpérales parentales et cryptes…

avec E. Darchis, H. Bartoli, F. Lamm, V. Lopez, S. Bollaert, F. Tordo, E. Schwalberg et al.

Programme

Matinée de 9H30 à 12H30

9h15 : Accueil ZOOM des participants

9h30 : Introduction par Elisabeth Darchis

Exposés, Théories, Cliniques et débats

9h45-11h : Henri BARTOLI

Travaux sur la clinique familiale périnatale

Discutante : Véronique Lopez Minotti

11h Pause

11h15- 12h30 : Françoise LAMM, Les bébés fantômes

Discutants : Tordo Frédéric et Stéphane Bollaert

12h30 : Pause Repas

 

Après midi de 14h à 17h 

Exposés, Théories, Clinique et débats

14h-15h15 : Elisabeth DARCHIS,

Déni de grossesse et ancêtres

Discutante : Anne Lise Diet

15h 15-15h30 : Pause

15h30-16h45 : Elisabeth DARCHIS,

Psychose puerpérale parentale

Discutants : Marie Suzanne Kalogeropoulos et Michel Fruitet

16h45- 17h : Conclusions

 

Le séminaire de Mai 2020 a été reporté en 2021 en raison de la pandemie

 

Le séminaire de formation de mai 2019
samedi 25 mai 2019

Corps et somatisation selon Nicolas Abraham et Maria Torok,

 

La formatrice Elisabeth Darchis et les participants animateurs, Stéphane Bollaert, Véronique Lopez Minotti, Frédéric Tordo, Marie Suzanne Kalogeropoulos, Françoise Lamm, ont fait des exposés, présenté des cas cliniques sur le thème « Corps et somatisation » avec les participants stagiaires en formation.

Henri Bartoli a présenté le cas clinique d’Enzo qui avait de nombreux symptômes psycho somatiques : hypertension, diabète, obésité, somnambulisme, obsessions et angoisses, etc.

Dans la famille d’Enzo, des traumatismes étaient présents : meurtres, exodes, deuils non faits, TS, adultères, dettes d’argent… Nous avons débattu autour de la mélancolie de cette famille, du dispositif de la cure, et fait des hypothèses sur la groupalité qui s’est organisée autour des fantômes, de la honte et de la culpabilité. Nous avons eu des compréhensions sur la répression des affects et l’éclosion de problématiques psychosomatiques.

Elisabeth Darchis a évoqué ensuite l’aspect corporel dans le contre-transfert. La sensibilité et la sensorialité de l’analyste sont à l’écoute des corps en séances, des déplacements et mimiques, etc., car le destin des corps et des psychés sont étroitement liés. Cette expérience clinique peut dévoiler des traumas et des secrets de famille. Ces chemins, au plus près de l’ambiance de la séance, permettent parfois le surgissement de personnages fantomatiques. Un exemple clinique en périnatalité d’un bébé qui avait froid dans son berceau a illustré ce propos.

Après la pause, Stéphane Bollaert a défini le concept d’identification endocryptique en rapport avec l’objet perdu du moi, là où le JE s’entend comme le Moi fantasmé de l’objet perdu. Comment le sujet garde l’investissement malgré la perte ? Le souvenir est enterré dans une crypte, une idylle qui attend sa résurrection. Cette identification occulte et imaginaire échange une identité contre une autre et peut ouvrir sur la maladie de soi à soi avec sa problématique psychosomatique. Nous avons retravaillé sur le cas du mort endeuillé de N Abraham et M. Torok (p. 312 de L’écorce et le noyau, Flammarion) et compris le mécanisme de l’encryptement et de l’identification endocryptique : une femme est elle-même le père absent qui la pleure et qui souffre d’avoir été mutilé d’elle, mais qui dans des moments maniaques et d’exaltation, s’élance vers sa petite amoureuse qu’est sa fille.

Marie Suzanne Kalogeropoulos a exposé la somatisation chez Winnicott. Elle a montré la différence entre les phénomènes normaux des manifestations émotionnelles qui retentissent sur le corps (angines passagères, troubles bénins…) et les symptômes issus d’une structure psychosomatique.

L’après midi, Frédéric Tordo a évoqué la difficile question relative à la définition du Noyau et de L’écorce, à partir de l’article éponyme de Nicolas Abraham. Il a rappelé que pour l’auteur, le Noyau primaire consiste en le somatique, qui n’est pas le corps propre. Le noyau secondaire est l’inconscient, au sens freudien, tandis que l’écorce est la périphérie de l’appareil psychique qui a ses liens avec le corps propre.

Véronique Lopez Minotti a exposé une situation clinique concernant une petite fille de 4 ans avec des symptômes psychosomatiques comme son eczéma. Enfant avec retard de langage, énurésie, trouble du comportement, agitations, phobies, cleptomanie, etc., nous avons compris la dissociation et le phénomène de crypte d’incorporation dans la famille.

Et Françoise Lamm nous a parlé d’haptonomie en relatant une belle prise en charge clinique. Elle a fait un exposé sur ce qu’est l’haptothérapie et en quoi elle se différencie et peut se rapprocher du travail corporel en psychanalyse ; la levée d’engrammes négatifs par le toucher spécifique de l’haptothérapeute en lien transférentiel avec son patient peut se comparer en quelque sorte à la découverte du fantôme chez Abraham/Torok

 

LE SEMINAIRE DE FORMATION 2018
D’une génération à l’autre…

« L’apparition du fantôme indiquerait les effets sur le descendant de ce qui avait eu pour le parent valeur de blessure, voire de catastrophe narcissique » (Abraham N. et Torok M. 1978-1999, L’écorce et le noyau, p. 430)

 

Elisabeth DARCHIS a animé le thème « D’une génération à l’autre chez Abraham et Torok » en revisitant les effets fantômes et la hantise qui traversent les générations.

 Stéphane BOLLAERT est revenue sur « Les intuitions de Freud sur le thème de l’héritage » Malaise dans la culture, Totem et Tabou, Deuil et Mélancolie, Moise et le Monothéisme nous ont livré des richesses quand à l’hérédité psychique.

Véronique LOPEZ MINOTTI a repris l’apport d’auteurs post freudiens sur « Inter et transgénérationnel »

Après la pause, Henri BARTOLI a traité du thème de « La psyché comme groupe intériorisé », en s’appuyant sur l’ouvrage d’E. Darchis Clinique familiale en périnatalité

Et Fréderic TORDO est revenu sur « Influence et transmission selon Nachin et Tisseron » avec la question de la symbolisation et ses différents niveaux.

L’après-midi, Françoise LAMM a présenté un cas concernant le thème : « De la grande histoire au trauma familial » et Marie Suzanne KALOGEROPOULOS a exploré « La honte de génération en génération »

Archives des anciens séminaires de formation de:

Mai 2015 à Paris animé par Claude Nachin, Elisabeth Darchis et Fréderic Tordo

Mai 2014 à Paris animé par Claude Nachin, Elisabeth Darchis et Fréderic Tordo

Mai 2013 à Paris animé par Claude Nachin et Pierre Berthout

Mars 2012 à Lille animé par Claude Nachin et Pierre Berthout

Mai 2012 à Paris animé par Claude Nachin et Pierre Berthout

Octobre 2012 à Rouen animé par Claude Nachin et Pierre Berthout

Mai 2010 à Lyon animé par Claude Nachin avec Marguerite et Pierre Marie CHARAZAC, Pierre Berthout, Claude Balier, Chantal Rodet. Chantal GAUDINO.

Mars 2009 à Lyon animé par Marguerite CHARAZAC et Chantal RODET avec Claude Nachin, Jean-Claude ROUCHY, Jacques DUFOUR…

 

Citons d’autres séminaires animés autrefois à l’association :

A partir de 2000 : le séminaire de psychanalyse d’enfants et d’ados d’Edith Schwalberg et avec Stephane Bollaert à Paris. Ce séminaire continue dans le 4ème groupe.

Dans les années 2000, le séminaire de Serge Tisseron à Paris X.

Entre 2000 et 2003, les séminaires de Jean-Claude Rouchy, de Fabio Landa et de Claude Nachin et qui seront clôturés en 2003

 

La PHOBIE selon NIcolas ABRAHAM et Maria TOROK
THEORIE, Clinique et cure

Vendredi 5 Mai 2017
 

Ce séminaire de formation est fondé sur la conception et la pratique de la psychanalyse et de la psychothérapie analytique avec Nicolas Abraham et Maria Torok et il a lieu chaque année au mois de mai sur un thème particulier.

La session, sur un ou deux jours, donne lieu à des exposés, des discussions, des études de textes, des présentations de cas cliniques qui peuvent être apportés par les formateurs et par les participants.

Ce séminaire du Vendredi 5 mai 2017 à Paris déclinera : Le travail du psychanalyste avec la phobie.

« Un fantôme de phobie présente ce caractère particulier qu’il vient hanter pour inciter à dénoncer une peur parentale occulte et jamais formulée » (Abraham N. et Torok M. 1978-1999, L’écorce et le noyau, p. 440)

Public : Psychothérapeutes, psychanalystes, praticiens et professionnels dans le domaine médico-psycho-socio-éducatif.

Autre candidature possible après accord sur demande. assoc.abraham.torok@orange.fr

 

VENDREDI  5 MAI 2017

En matinée :

Accueil à 9H45

10H à11H : Table ronde en plénière

Les théorisations sur la phobie

Autour de  Claude Nachin

Henri Bartolli, Edith Schwalberg, Stephan Bollaert

11H à 11H 30 Pause et dédicaces

11H 30 à 12H 30  Conférence et discussion

Histoire de peur : retour du refoulé ou du fantôme ?

Françoise Lamm

L’après-midi:

14H30 à 15H30 Conférence et discussion

Les phobies au temps de la grossesse : un symptôme familial générationnel

Elisabeth Darchis

15H30 à 16H Pause

16H à 17H  Conférence et discussion

Clinique des phobies dans la cure

Frédéric Tordo

Conclusions

Séminaire du 29-30 mai 2015 à Paris
Le travail psychanalytique aujourd’hui

Avec Claude Nachin, Élisabeth Bayart-Darchis, Frédéric Tordo

Après notre séminaire 2014 sur dépressions et mélancolie, ce quatrième séminaire à Paris décline le travail du psychanalyste aujourd’hui avec ses nouvelles techniques (groupes et familles) et l’aménagement de la cure avec les technologies numériques.

La conception de la psychanalyse avec Nicolas Abraham et Maria Torok propose, à partir de Ferenczi, l’analyse des traumas qui affectent chaque vie ainsi que de l’influence des traumas qui ont affecté les deux lignées dont le sujet est issu. Il en résulte une pratique différente de la psychanalyse, la mise en place de thérapies de groupe et familiales psychanalytiques et une meilleure considération de la créativité humaine par rapport aux tendances passées à concevoir névroses et folie uniquement sous l’angle du déficit.

Ce séminaire fondé sur la conception et la pratique de la psychanalyse et de la psychothérapie analytique avec Nicolas Abraham et Maria Torok est conçu en quatre sessions. Chacune de ces sessions donnera lieu à des exposés, des discussions, des présentations de cas cliniques apportés par les participants et des études de textes.

 

Programme

Vendredi 29 Mai 2015

En matinée de 9h15 à 12h30

Élisabeth DARCHIS & Claude NACHIN

Le travail psychanalytique aujourd’hui

L’après-midi de 14h à 17h45

Élisabeth BAYART-DARCHIS & Claude NACHIN

Thérapies de groupe et familiales psychanalytiques

Samedi 30 Mai 2015

En matinée de 9h15 à 12h30

Frédéric TORDO

Cure analytique et technologies numériques

L’après-midi de 14h à 17h45

Frédéric TORDO & Claude NACHIN

Psychanalyse et créativité

Éléments bibliographiques pour le séminaire

Abraham, N. & Torok, M. (1975-1998). Le verbier de l’homme aux loups, Paris, Flammarion.

Abraham, N. & Torok, M. (1978-1999). L’écorce et le noyau, Paris, Flammarion.

Darchis, É. (2005). « Pérégrination du fantôme en périnatalité », Le Divan familial n°15, Métamorphoses familiales, Paris, In Press.

Darchis, É., Decherf, G., Knera, L. (2003). Souffrances dans la famille, Paris, In Press.

Nachin, C. (1993). Les fantômes de l’âme, Paris, L’Harmattan.

Nachin, C. (1989-1998). Le deuil d’amour, Paris, L’Harmattan.

Nachin, C. (2004). La méthode psychanalytique, Paris, Armand Colin.

Nachin, C. (dir) (2006). Psychanalyse, histoire, rêve et poésie, Paris, L’Harmattan.

Nachin, C. (2010). Freud, sa vie, son génie, ses limites, Paris, Bréal.

Rouchy, J.-C. (dir) (2001). La psychanalyse avec Nicolas Abraham et Maria Torok, Ramonville Sainte Agne, Èrès.

Tisseron, S. (dir) (1995). Le psychisme à l’épreuve des générations, Paris, Dunod.

Torok, M. (2002). Une vie avec la psychanalyse, Paris, Aubier.

Tordo, F. (2014). Le virtuel psychique, une anticipation en tension vers l’actualisation, Psychologie clinique, 37(1), 25-37.

Tordo, F. et Binkley, C. (2014). L’Auto-empathie, ou le devenir de l’autrui-en-soi : définition du virtuel, Evolution psychiatrique, 81(1), 1-16.

Tordo, F. et Tisseron, S. (2014). Le virtuel pour quoi faire, Regards croisés, Psychologie clinique, 37 (1).


Séminaire de formation de mai 2014 à Paris
Clinique, théorie et cure de la mélancolie et des dépressions

Avec Claude Nachin, Élisabeth Bayart-Darchis, Frédéric Tordo

 

L’histoire de la mélancolie remonte à l’Antiquité. Elle reste un thème important de la psychiatrie jusqu’à nos jours. Elle apparaît dans la psychanalyse avec les travaux de K. Abraham, puis dans le célèbre article de Freud «Deuil et mélancolie» (1915-17). L’un d’entre nous a présenté, en 1985, un rapport «Du deuil à la mélancolie» aux Journées nationales de l’Association française de Psychiatrie balisant le chemin de Freud à Nicolas Abraham et Maria Torok en passant par de nombreux auteurs, en particulier Mélanie Klein et John Bowlby. Dans la recherche d’Évelyne Kestemberg, la mélancolie délirante s’inscrit comme noyau basal de la psychose du fait de l’échec de l’organisation d’un autoérotisme sain tandis que d’autres formes de manie et de mélancolie résulteraient d’accidents plus tardifs touchant les relations objectales établies. L’état des conceptions psychanalytiques jusqu’aux années 1970 mettant, à partir de Freud, l’accent sur l’agressivité du mélancolique s’était accompagné de tant de suicides que la plupart des analystes ont abandonné prudemment ces patients à l’électrochoc, puis aux médicaments psychotropes. Le travail a pu être repris en mettant d’abord l’accent sur l’amour premier du patient pour son objet défaillant. Il n’en reste pas moins que le risque suicidaire ne peut être entièrement éliminé et que les meilleurs d’entre nous ont eu leur lot de suicides. Le risque, majeur dans les grandes mélancolies délirantes, est moindre et très difficile à évaluer dans les dépressions variées. Le mouvement dépressif tend toujours vers la mélancolie mais il peut être arrêté à divers niveaux qui sont à préciser par des observations cliniques.

Ce séminaire fondé sur la conception et la pratique de la psychanalyse et de la psychothérapie analytique avec Nicolas Abraham et Maria Torok est conçu en quatre sessions.

Chacune de ces sessions donnera lieu à des exposés, des discussions, des présentations de cas cliniques apportés par les participants et des études de textes. Après notre séminaire 2013 sur névroses et états-limites, ce troisième séminaire à Paris décline le travail du psychanalyste avec la mélancolie et les diverses formes de dépressions.

Programme

Vendredi 23 mai 2014

En matinée de 9h15 à 12h30

Élisabeth DARCHIS & Claude NACHIN

Panorama sur les dépressions : du deuil à la mélancolie

L’après-midi de 14h à 17h45

Élisabeth DARCHIS & Claude NACHIN :

La clinique des dépressions dans la familleDes dépressions variées

Samedi 24 mai 2014

En matinée de 9h15 à 12h30

Frédéric TORDO : Dépression-limite et dépression essentielle

L’après-midi de 14h à 17h45

Frédéric TORDO & Claude NACHIN : Mélancolie et créativité

 

Bibliographie

Abraham, N. & Torok, M. (1975-1998). Le verbier de l’homme aux loups, Paris, Flammarion.

Abraham, N. & Torok, M. (1978-1999). L’écorce et le noyau, Paris, Flammarion.

Darchis, É. (2005). Pérégrination du fantôme en périnatalité : un aspect du transgénérationnel, Le Divan familial n°15, Paris, In Press.

Darchis, É., Decherf, G., Knera, L. (2003). Souffrances dans la famille, Paris, In Press.

Nachin, C. (1993). Les fantômes de l’âme, Paris, L’Harmattan.

Nachin, C. (1989-1998). Le deuil d’amour, Paris, L’Harmattan.

Nachin, C. (dir) (2006). Psychanalyse, histoire, rêve et poésie, Paris, L’Harmattan.

Nachin, C. (2010). Freud, sa vie, son génie, ses limites, Paris, Bréal.

Rouchy, J.-C. (dir) (2001). La psychanalyse avec Nicolas Abraham et Maria Torok, Ramonville Sainte Agne, Èrès.

Tisseron, S. (dir) (1995). Le psychisme à l’épreuve des générations, Paris, Dunod.

Torok, M. (2002). Une vie avec la psychanalyse, Paris, Aubier.

Tordo, F. (2013). Les diverses formes de l’empathie dans le jeu vidéo en ligne, in Sujectivation et empathie dans les mondes numériques, Tisseron S.(Dir.), Paris, Dunod.

 

Séminaire de formation clinique Mai 2013

Théorie et cure des névroses et des « états-limites ».

Les vendredi 24 et samedi 25 mai 2013 à Rue de Varennes, Paris.

Avec Claude Nachin et Pierre Berthout